Sachant que Montréal est la deuxième plus grande ville francophone au monde (source: http://www.cic.gc.ca/english/resources/publications/discover/section-13.asp ) après Paris, et la plus grande en Amérique du Nord, il n’est pas étonnant qu’un aussi grand groupe d’immigrants Français arrivent chaque année pour s’installer et vivre à Montréal et à travers le reste de la Province du Québec.

Il est vrai que quelques villes francophones en Afrique ont une population plus importante que Montréal, notamment Abidjan et Kinshasa, mais ces villes ont un nombre moins important que Montréal d’habitants dont le français est la langue maternelle. De plus, Montréal peut offrir à la plupart des gens un meilleur style de vie et de meilleures conditions de travail qu’Abidjan et Kinshasa.

D’après Statistique Canada, depuis Juillet 2009, Montréal est devenue la seconde ville Canadienne la plus peuplée du pays, avec plus de 1.9 millions d’habitants.

Le français et l’anglais sont les langues dominantes parlées à la maison, avec 52.4% parlant le français et 12.5% parlant l’anglais.

De nombreuses industries telles que le commerce, la finance, l’aérospatial, les pharmaceutiques, la culture, le tourisme, le cinéma et bien d’autres font de Montréal un joueur important dans le monde des affaires internationales, attirant beaucoup d’employés à immigrer ou se relocaliser à Montréal.

Il y a 40,000 citoyens français qui sont inscrits au Consulat de France à Montréal et il est estimé que dans les dix dernières années il y a eu une forte augmentation (+72%).  Il est estimé que 40,000 français ne soient pas inscrits au Consulat, augmentant le nombre de français à Montréal à 80,000 qui habitent à Montréal seulement (Source: http://www.consulfrance-quebec.org/spip.php?article14505).

Bien que Montréal soit une terre d’opportunité pour de nombreuses nationalités, son processus d’immigration stricte encourage les candidats d’avoir une connaissance de base de la langue française afin de mieux s’intégrer dans la vie locale et d’aider à perpétuer la langue française qui est sujet aux provinces anglophones entourantes et à la frontière américaine.  Une fois encore, les immigrants français sont en première ligne des immigrants reçus par les autorités locales gagnant le droit de vivre à Montréal et de participer au développement positif de la métropole.  Cela serait-il dû a une certain peur des Québécois francophones qui ressentent que la langue française est menacée à Montréal (Source: Le Devoir) ?

Avec le développement ininterrompu de la domination de la langue anglaise < travers le monde, Montréal sera-t-elle capable de maintenir sa deuxième place de plus grosse ville francophone dans le monde ?